La première visite de ma fille chez le gynécologue | Nett.fr

La première visite de ma fille chez le gynécologue

La première visite de ma fille chez le gynécologue

Le coin des parents

Votre fille a eu ses premières règles, son corps change… votre fille est arrivée à un moment clef de sa vie, puisqu’elle est désormais en âge de procréer. À cette occasion, vous pouvez lui proposer une visite chez le gynécologue, mais vous pouvez tout aussi bien attendre qu’elle prenne l’initiative de vous le demander, selon sa sensibilité ou sa pudeur, et ce que vous en connaissez. Votre fille souhaite peut-être également voir un autre gynécologue que le vôtre, comme celui de sa meilleure amie par exemple. Le tout est de lui laisser le choix.

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Rassurez-la en lui expliquant le but de la visite

L’idée d’une première visite chez le gynécologue est souvent source de peurs et d’appréhension chez les adolescentes. Elle a sûrement imaginé l’examen à sa manière : à vous de lui expliquer qu’aucun examen approfondi n’est pratiqué, notamment de pose de spéculum, geste particulièrement craint, et qu’elle n’est pas obligée de se déshabiller si elle ne le souhaite pas. Informez-la simplement sur l’objectif premier de la visite, qui est de parler, de poser des questions et d’aborder les sujets dont elle n’ose peut-être pas discuter avec vous. Mieux informée sur les changements de son corps et sur les moyens de contraception, elle sera plus rassurée.

Si votre fille préfère attendre d’être plus mûre, ou simplement prête pour une telle consultation, respectez là encore son choix de vouloir préserver sa tranquillité et son intimité et de garder ses interrogations pour elle. Chaque jeune fillea son propre caractère, sa propre manière de recevoir les informations et de réagir à cette potentielle source de stress.

La prévention, un point à ne pas négliger

Si votre fille ne souhaite pas se rendre chez un gynécologue, abordez néanmoins avec elle le volet prévention de la question de la vie sexuelle : si les filles et les garçons semblent sensibilisés aux risques d’infections sexuellement transmissibles (IST), ils ont tendance à les oublier rapidement une fois investis dans une relation. Le risque de grossesse est également un sujet à ne pas négliger : il est souvent l’objet de mythes (risque 0 lors du premier rapport, par exemple). Le nombre préoccupant d’interruptions volontaires de grossesses (IVG) chaque année chez les adolescentes de 15 à 18 ans en sont une preuve.