Les différents types d’aménorrhée

L’aménorrhée est le terme utilisé pour désigner l’absence de règles chez la femme en âge d’en avoir, et donc d’avoir des enfants. On distingue l’aménorrhée primaire, qui concerne les jeunes filles qui n’ont toujours pas leurs règles à 16 ans, de l’aménorrhée secondaire, qui désigne un arrêt des règles d’au moins 4 à 6 mois.

Les sports pouvant être les causes des retards de règles

La course de fond, la gymnastique, le ballet professionnel, le culturisme… toutes ces activités font partie des sports où l’on observe le plus de troubles du cycle menstruel lorsqu’ils sont pratiqués de façon intensive. Chez les athlètes de haut niveau, l’absence de règles serait ainsi 4 à 20 fois plus fréquente que la moyenne. De même, le pourcentage de femmes touchées par ce problème serait de 20 à 45% chez les danseuses, de 30 à 40% chez les nageuses, de 40 à 50% chez les coureuses de fond, de 65 à 75% chez les cyclistes et enfin de 90 à 100% chez les gymnastes professionnelles. Comme le montrent ces chiffres, ce phénomène, que l’on appelle logiquement « aménorrhée de la sportive », est provoqué par des sports intenses, exigeants, et qui font brûler un grand nombre de calories.

Les mécanismes hormonaux en jeu dans l’aménorrhée de la sportive

La pratique intensive de tous ces sports entraîne une dépense de calories plus importante que l’apport énergétique provenant de l’alimentation, d’autant plus quand les sportives surveillent leur poids pour ne pas être pénalisées par les kilos en trop. Leur masse graisseuse se met alors à diminuer. Quand celle-ci diminue de 15 à 20%, les glandes du cerveau n’envoient plus les bons signaux aux ovaires. Résultat : il n’y a pas d’ovulation, et pas de règles non plus.